CVE : comprendre les failles pour mieux se protéger
Découvrez ce que sont les CVE, pourquoi sont essentiels pour la cybersécurité, comment les lire et les intégrer dans une stratégie de veille efficace.
Le salon VivaTech 2025 a marqué un tournant dans l’univers des grands évènements tech. Avec plus de 165 000 visiteurs sur quatre jours, l'événement parisien a dépassé le CES de Las Vegas, longtemps considéré comme le plus grand salon technologique au monde. Ce record de fréquentation place désormais VivaTech comme une référence mondiale dans le secteur de l’innovation. Du 21 au 24 mai 2025, startups, grandes entreprises, investisseurs et institutions se sont réunis à Paris Expo Porte de Versailles pour imaginer les technologies de demain et partager leur vision du futur.
Depuis sa création en 2016, VivaTech n’a cessé de prendre de l’ampleur. Cette 9 ème édition a confirmé son statut d'événement incontournable dans le paysage technologique mondial. Organisé par Publicis et le groupe Les Échos, Le Parisien, Vivatech réunit chaque année des acteurs venus de tous horizons : startups, grands groupes, scale-ups, fonds d’investissement, mais aussi institutions publiques et ONG. L’objectif ? Créer un espace de dialogue, de démonstration et de collaboration pour faire avancer les grands sujets du numérique.
Cette année, plus de 160 nationalités étaient représentées. Le Qatar a été désigné pays invité d’honneur, avec un pavillon dédié présentant les ambitions tech du pays à l’approche de la Coupe du monde 2030. Plusieurs leaders du numérique qataris sont venus échanger sur les projets smart city, la cybersécurité et l’innovation dans les énergies propres.
L’édition 2025 a mis à l’honneur des sujets en forte résonance avec l'actualité et les défis de notre temps. Parmi les thématiques clés :
On ne va pas se mentir : l’IA générative était partout. Mais au-delà du hype ChatGPT, de vraies questions de fond ont été posées :
Arthur Mensch (Mistral AI) a défendu une vision d’une IA plus modulaire, interfaçable, pensée pour les développeurs européens. Côté Meta, Yann Le Cun a rappelé les limites des modèles actuels et plaidé pour des architectures hybrides, mêlant apprentissage auto-supervisé et logique métier.
Sur ce dernier point, le cloud souverain a pris une place importante dans les discussions. Des acteurs comme Scaleway ou OVHcloud ont présenté des alternatives sérieuses à AWS et Azure, avec une réflexion approfondie sur la résilience, la portabilité des services et le respect du RGPD — autant de points critiques dans la conception d'applications métiers sur mesure en PHP ou Symfony.
Ces grands axes ont permis d’illustrer la manière dont la technologie peut — et doit — répondre aux enjeux sociétaux majeurs, bien au-delà de l’innovation purement commerciale.
VivaTech 2025, c’est aussi un programme dense de conférences et de keynotes animées par des personnalités de haut niveau. Cette année encore, la scène principale a vu défiler des figures marquantes de la tech, de la recherche et de la politique.
Parmi les moments forts :
Sans oublier la participation de John Kerry, envoyé spécial du président américain pour le climat, qui a appelé à une collaboration renforcée entre Etats.
Contrairement à d’autres salons parfois trop marketing, VivaTech 2025 a proposé plusieurs conférences techniques, utiles et concrètes, avec un vrai apport pour les développeurs.
Quelques talks à retenir :
Pour une agence comme la nôtre, qui développe des applications métiers sur mesure, ces sujets ne sont pas accessoires : ils impactent directement la maintenabilité, la performance et la robustesse des solutions que nous construisons.
Dans les allées de Vivatech, il y avait aussi des outils et frameworks qui méritent l’attention de la communauté dev :
Côté DevOps, des démonstrations autour de Dagger, Tailscale et Qovery montrent que l’automatisation du déploiement et la simplification des flux CI/CD continuent de progresser, sans sacrifier la rigueur technique.
Notre coup de cœur : La table ronde "Tech in Sports" animée par Capgemini à VivaTech, avec Antoine Courbon (ASO), Nicolas Vinoy (France Télévisions), Mélanie Bras et Thomas Hirsch (Capgemini). Nous avons été captivés par leurs échanges autour du rôle central du direct dans le sport – notamment à Roland-Garros et lors du Tour de France – ainsi que les défis liés à la diffusion. Comme l’a rappelé Nicolas Vinoy, « le sport, c’est du direct, et c’est compliqué de ne pas se faire spoiler… car les chaînes sont parfois décalées ». Mais ce qui nous a particulièrement intéressés, c’est leur vision d’un sport enrichi par la technologie. Grâce à l’intelligence artificielle, à la réalité virtuelle et aux casques immersifs, les spectateurs qui ne peuvent pas être sur place peuvent vivre l’événement comme s’ils étaient aux côtés des athlètes. Thomas Hirsch a insisté sur l’importance de ces expériences immersives pour renforcer l’engagement des fans, tandis que Mélanie Bras a mis en lumière l’impact mesurable de ces dispositifs connectés sur la fidélisation.
Ce qui nous a marqué : cette ambition de transformer la diffusion sportive en une expérience immersive, personnalisée et émotionnelle, où la technologie crée un nouveau lien entre le public et le terrain.